Michèle Laroque marraine de l’association « Enfant, star et match »
La comédienne marraine l’opération « Sourire Gagnant » de l’association Enfant Star et Match. Entre deux sets, elle a accepté répondre à nos questions.
Pourquoi avoir choisi d’être marraine d’Enfant Star et Match ?
C’est Fabrice (le président de l’association, ndlr) qui m’a demandé d’être marraine. C’était il y a 3 ou 4 ans, je ne m’en souviens plus trop. Les choses vont tellement vite ! C’est une association qui m’a plu pour ses valeurs. Je suis très soucieuse du bien être des enfants, je pense qu’il faut les soutenir quand ils traversent des moments un peu difficiles. Le sport est aussi important pour moi, surtout le tennis. Ça m’a beaucoup aidé pendant mon enfance. C’est un sport qui vous apporte joie et force.
Connaissiez-vous Henri Leconte, parrain également de l’association ?
Oui, je le connais depuis longtemps. J’ai fait du tennis au LTC de Nice quand j’étais jeune. J’ai eu la chance d’être là-bas quand ils y faisaient tous sport études. J’ai d’abord croisé Yannick Noah, puis plus tard Henri.
Comme d’autres artistes français, vous avez vécu quelques années aux États-Unis. Est-ce qu’il y a chez les acteurs français un désir d’aller se confronter à Hollywood ?
Je ne crois pas être un bon exemple. Je suis partie aux États-Unis pour des raisons personnelles. C’est un pays que j’ai connu avant d’être comédienne. J’y ai fait mes études. Même si j’ai joué dans un film américain (The Neiborough), je n’ai pas cherché à faire carrière là-bas.
Que retenez-vous de cette expérience américaine ?
J’ai fait beaucoup de rencontres. J’ai retenu pas mal de conseils, appris d’autres façons de travailler. Ça m’a aussi permis de réfléchir à des sujets de films. C’est un pays que j’aime beaucoup. J’ai un véritable amour pour l’espace.
Vous réalisez actuellement un film coproduit grâce à une plateforme en ligne. Pourquoi avoir fait ce choix de financement ?
J’avais un sujet de film en tête depuis quelque temps, autour de la construction humaine, de nos bons et de nos mauvais choix qui font notre parcours. J’ai une amie qui a travaillé pour une plate-forme de financement. Ça m’a donné l’idée de financer mon film comme ça. Ça collait bien avec le thème. En ces temps de crise, c’est toujours bien de faire participer les gens à un projet comme celui-là. En tant que comédien, on appartient à un monde de créativité, d’imaginaire qui nous permet de nous échapper. J’ai trouvé que c’était une bonne idée de donner cette chance à des gens qui ne viennent pas de ce monde.
Comment avez-vous remerciés vos « coprods », comme vous les appelez, pour leur geste ?
Ils participent à la fabrication du film du début à la fin. Ils votent pour choisir l’affiche, le titre ou même les associations à qui seront reversés les bénéfices. Dès un euro, ils figureront au générique. Ceux qui ont donné des sommes conséquentes peuvent participer plus activement, venir sur le tournage, y prendre part.
Vous travaillez actuellement sur ce projet de film coproduit, on vous a vu récemment sur M6 dans « La Méthode Claire »… Avez-vous des projets concernant le théâtre ou privilégiez-vous la télé et le cinéma ?
Vous savez, j’ai fait beaucoup de théâtre ces derniers temps alors c’est vrai que je fais une petite pause en ce moment. Je préfère attendre un peu avant de recommencer.
Vous êtes en couple avec l’homme politique François Baroin, UMP. Que pensez-vous de la politique de François Hollande ?
Je refuse systématiquement de parler de politique.
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