Le Renoma présente « Chelsea Hôtel », une scénographie inspirée de l’ambiance et de l’univers du Chelsea Hotel, du 29 mai au 30 juillet
Chelsea Hotel:
Depuis son ouverture en 1883, le Chelsea fut l’hôtel le plus rock de l’histoire new-yorkaise. Conçu dès son origine selon un modèle social le destinant à une vie en communauté, ses douze étages en faisaient le plus haut building de New York, avec son style néo-Queen Anne et gothique Victorien. Situé en plein cœur du quartier de Chelsea, il a été le premier bâtiment de New York à être classé monument historique et culturel en 1977.
Dès sa construction, il fut le lieu de rencontres des plus grands noms et visages du monde artistique : Jack Kerouac, Stanley Kubrick, Jane Fonda, Patti Smith, Robert Mappeltorpe, Dee Dee Ramone, Janis Joplin, Jimi Hendrix, Sid Vicious, Andy Warhol, Henri Cartier-Bresson, Harry Smith…. Ce mythique établissement a hérité de leurs empreintes, tous y laissant les marques et souvenirs de leurs insolences et de leurs provocations.
Établissement marginal et délabré où toutes sortes de personnalités habitaient, du dealer à la prostituée… le Chelsea Hotel devint un véritable refuge : il aura vu défiler les célébrités du monde entier en les accueillant dans ses murs, parfois à titre gracieux ou en échange d’œuvres d’art… C’est une des raisons pour lesquelles aujourd’hui le Chelsea Hotel est devenu un mythe et une référence mondiale pour l’ensemble de la communauté artistique.
Stanley Bard, dernier propriétaire et directeur de 1955 à 2007, incarnait l’âme et l’esprit du Chelsea Hotel.
Julia Calfee:
« Je n’ai pas choisi le Chelsea Hotel, c’est le Chelsea qui m’a choisi. »
Julia Calfee exposera pour la première fois en France ses photos témoins des quatre années où elle vécut au Chelsea Hôtel.
Sa série de photographies reflète l’énergie d’un lieu occupé par les fantômes des anciens résidents du légendaire établissement. Bien plus que des portraits, c’est sa vision et sa conception singulière de l’humanité que Julia Calfee nous propose de partager au travers de son travail. Une quête autour de la liberté d’expression associée à son désir profond d’explorer le Chelsea Hotel comme ultime refuge de la créativité.
Les photographies de Julia Calfee célèbrent la liberté de vivre d’un lieu où l’excès était le bienvenu et où l’âme pouvait être anéantie ou ressuscitée.
Maurice Renoma «VERTIGE »:
« On est habité par le Chelsea Hotel. Lors de ma visite, j’ai senti tous les fantômes de son passé. J’ai été imprégné par son histoire forte et fasciné par cet escalier plein de vie, qui est le cœur du Chelsea Hotel.
C’est ce qu’il reste aujourd’hui… un tourbillon au centre de son histoire. »
Maurice Renoma nous transmet par le biais de son travail photographique sa vision fantasmagorique et personnelle du Chelsea Hotel, entre surréalisme et onirisme. Il fut l’un des derniers visiteurs du légendaire établissement avant sa réhabilitation. Bien que l’accès fut interdit au public, Maurice Renoma y pénétra et captura les derniers instants avant son réaménagement.
Il exposera une série de photos inédites illustrant son ressenti et son imaginaire psychédélique.
Stefanie Renoma« Tribute to Chelsea Hotel »:
« En fouillant, en cherchant, j’ai été très inspirée par cette ambiance, cette énergie et l’atmosphère du Chelsea Hôtel, refuge décadent du New York des années 70. J’ai initié ce projet car je souhaitais partir sur un thème très rock. Mettre en scène le vêtement en racontant l’histoire de chacune de ces icônes, transporter ce décor dans différents espaces et jouer avec les personnages, raconter l’histoire du Chelsea Hotel à travers mes rencontres, mes envies de belles images, ce besoin de travailler en équipe, de guider les photographes qui m’on fait rêver et donner vie à la collection capsule que m’a inspiré ce New York de liberté… c’est ce qui colle le plus à mon univers… »
Stéfanie Renoma en charge de la Direction Artistique du projet, a mis en scène et transporté sa vision de la sensualité des années 70, qui fait écho à l’irrévérence et à l’érotisme exacerbés des icônes rock des seventies, en imaginant une Collection capsule aux allures androgynes sulfureuses. Pour cela elle a fait appel à six photographes pour exprimer l’univers de fragments d’histoires de ce lieu marginal et délabré, où toutes sortes de personnalités cohabitaient ; lieu privilégié des plus grands noms et visages du monde artistique de ces années créatives, qui encore façonnent notre vision de l’art.
www.stefanie-renoma.com
http://www.stefanie-renoma.com/blog/
Informations Pratiques:
Renoma
129 bis, rue de la Pompe
75116 Paris
Du vendredi 29 mai au vendredi 31 juillet 2015
www.renoma-paris.com
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