C’est avec émotion que nous rendons hommage à « Claude Brasseur », un monstre sacré, un des plus grands Acteurs de sa génération !!
L’ACADÉMIE DES ARTS ET TECHNIQUES DU CINÉMA REND HOMMAGE À CLAUDE BRASSEUR
C’est avec émotion que nous rendons hommage à un monstre sacré.
Issu d’un héritage prestigieux, fils de Pierre Brasseur et filleul d’Ernest Hemingway, Claude Brasseur a construit sa carrière autour de ses deux passions : le cinéma et le théâtre.
De ses premiers films, comment oublier « La Bride sur le cou » de Roger Vadim, « Le Caporal épinglé » de Jean Renoir ou « Un homme de trop » de Costa-Gavras ?
Entouré des plus grands, il tournait déjà en 1959 auprès de Jean Gabin dans « Rue des prairies » de Denys de La Patellière, aux côtés de Jean-Paul Belmondo en 1960 dans « Les Distractions », devant la caméra de Jean-Luc Godard en 1964 dans le légendaire « Bande à part », devenant l’un des escrocs les plus célèbres de la Nouvelle Vague, ou encore devant celle de François Truffaut, en 1972, dans « Une belle fille comme moi ».
Si c’est à la télévision, en incarnant Vidocq dans « Les Nouvelles Aventures de Vidocq », qu’il acquiert une grande notoriété, au cinéma « Les Seins de glace » de Georges Lautner, en 1974, font de lui l’un des premiers rôles les plus tendances des années 70.
Une décennie qui fera sa gloire.
Daniel, son personnage du quatuor mythique dans « Un éléphant ça trompe énormément » d’Yves Robert, lui permet de décrocher le César du Meilleur Acteur dans un Second Rôle en 1977.
Il reprendra ses traits dans la suite « Nous irons tous au Paradis », sortie la même année.
En 1979, pour « Une histoire simple » de Claude Sautet, il est à la fois nommé pour le César du Meilleur Acteur et du Meilleur Acteur dans un Second Rôle.
En 1980, il devient le père éternel de Vic dans « La Boum » de Claude Pinoteau.
C’est la même année qu’il remporte le César du Meilleur Acteur pour « La Guerre des polices » de Robin Davis.
Aux côtés de Claude Rich, son ami à la ville et son ennemi à l’écran, il pose alors les premières pierres d’une décennie de polars à la française.
« La Crime » de Philippe Labro, sorti en 1983, témoigne alors de son attachement au genre.
Dans les années 1990 et 2000, il collabore avec Edouard Molinaro dans « Le Souper » qui lui vaut une nouvelle nomination au César du Meilleur Acteur en 1993, avec Bertrand Blier dans « Un, deux, trois, soleil » ou « Les Acteurs », et interprète au théâtre le premier Pierre Brochant du « Dîner de cons » sous la direction de Francis Veber.
En 2007, il faisait le grand honneur à l’Académie des Arts et Techniques du Cinéma d’être le Président de la 32ème Cérémonie des César !!
Tantôt vieux monsieur aussi grincheux qu’attachant dans « L’Étudiante et Monsieur Henri » d’Ivan Calbérac, tantôt campeur invétéré de la saga « Camping » de Fabien Onteniente,
Claude Brasseur a, au coeur de toutes ces décennies et au travers de plus d’une centaine de films, marqué de son empreinte les rôles qu’il a incarnés et toutes les générations qu’il a traversées.
Claude Brasseur a été et restera l’un des plus grands acteurs de sa génération.
Un géant !!
Nos pensées les plus affectueuses vont à tous ses proches…
ACADEMIE DES ARTS & TECHNIQUES DU CINEMA
11, rue de l’Avre
75015 Paris
Tél.: 01.53.64.05.25
Crédits photos & Texte : Académie des Arts & Techniques du Cinéma & D.R
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