« Moissonnier x Michel Perry », l’invention d’un dressing à chaussures !!
Moissonnier invite le chausseur Michel Perry, directeur artistique de la maison J.M. Weston, à créer un dressing à chaussures : forcément exceptionnel !!
Pour Moissonnier la pièce unique est une norme.
Les ateliers de l’ébéniste ont pour coutume de produire des pièces personnalisées selon le goût de leurs commanditaires.
Il n’y avait qu’un pas à franchir pour proposer à un grand créateur, le dessin d’un meuble signature.Christine Duval, directrice générale, s’est naturellement tournée vers Michel Perry lorsqu’a germé l’idée de créer un dressing à chaussures.Le maître chausseur s’est emparé de la proposition avec enthousiasme.
Il crée un écrin précieux et sophistiqué qui, au-delà du savoir-faire de Moissonnier, fait rêver et suscite l’émotion.
Créateur-né, Michel Perry mélange les influences sous forme de clin d’oeil.
L’exotisme de la Chine et de l’Afrique, la préciosité des années 30… s’expriment à travers la création d’un meuble racé, à la fois graphique et rétro.ottines, escarpins, ballerines et autres stiletto y trouvent place dans 15 compartiments dédiés, un 16ème plus grand étant exclusivement consacré aux bottes.
Présenté en exclusivité au salon Révélations du 3 au 8 mai, les deux modèles sont totalement personnalisables.QUATRE QUESTIONS A CHRISTINE DUVAL
– Moissonnier est identifié à l’interprétation rockabilie du 18ème siècle français. Comment est venue l’idée de concevoir un dressing à chaussures ?
À travers le monde, nous intervenons en ambassadeur de l’art de vivre à la française. Souvent le cadre de nos commandes dépasse la création de mobilier et nous proposons à nos clients privés ou architectes d’intérieur, un service global intégrant des commandes spéciales et agencement de style. Le dressing est une pièce centrale de ces projets. Il mobilise, dans nos ateliers, des artisans experts qui main dans la main avec notre bureau d’études, réalisent l’écrin de véritables pièces à vivre. L’idée d’un dressing à chaussures émane de cette expérience. Certains de nos clients sont de véritables collectionneurs qui veulent pouvoir mettre en avant leurs paires fétiches.
– Toutes les créations Moissonnier sont conçues en interne. Pourquoi avoir fait appel à Michel Perry pour le dessin de ce meuble ?
Simplement parce que j’adore ses chaussures, et que nous nous sommes rencontrés au moment juste. Comme tous les ébénistes de la famille Moissonnier, Michel Perry est artiste avant d’être artisan. Il incarne l’esprit dandy et mélange les genres avec beaucoup d’élégance à la façon de Moissonnier. Ce n’est pas sa signature que nous sommes allés chercher, mais son regard d’esthète et de connaisseur. Ça faisait sens de travailler avec lui.
– Quel regard portez-vous sur le résultat ?
Michel Perry est parvenu à intégrer tous les codes de Moissonnier, tout en ouvrant notre horizon créatif. Ce meuble est un pas de côté en termes de style et de fonction. On y décèle pourtant tous les savoir-faire traditionnels qui font le succès de Moissonnier, notamment dans la qualité des placages et l’élégance des finitions.
– Le meuble est présenté en deux déclinaisons sur le salon Révélations, est-ce que d’autres versions verront le jour ?
Comme tous les meubles Moissonnier, il s’agit d’un point de départ. Michel Perry a proposé deux versions qui permettent d’envisager le dressing dans un univers tantôt féminin, tantôt masculin. Ce qui est typiquement Moissonnier. Mais, il s’agit là de suggestions totalement personnalisables, autant d’un point de vue des finitions, que de la fonction. On peut par exemple imaginer adapter le meuble à une collection de sacs à main…CINQ QUESTIONS A MICHEL PERRY
– Qu’est-ce qui vous a séduit dans la proposition de Moissonnier ?
J’ai découvert chez Moissonnier un héritage et un savoir-faire dans lesquels j’ai immédiatement pu me projeter. Comme lorsque Weston m’a approché pour devenir Directeur Artistique, j’avais affaire à une marque qui partage ma définition du luxe avec des objets qui durent et véhiculent une importante part de rêve. Tous ses meubles émanent d’une façon de vivre qui m’est proche et dans le cadre de laquelle il était facile de m’exprimer.
– Comment avez-vous abordé la création de ce dressing ?
J’ai été « cueilli à froid », sans avoir jamais vraiment pensé à la création d’un tel objet. Mais l’idée m’est venue spontanément. Comme les chaussures que j’imagine, je voulais un objet qui soit au service de son acquéreur. Un meuble que chacun puisse interpréter à sa façon et qui dégage quelque chose d’insolite dans sa simplicité même, à la fois classique et rock’n’roll.
– Quelles ont été vos sources d’inspiration ?
La forme s’est concrétisée dès mes premières visites au showroom Moissonnier au contact des essences de bois, au regard des associations de matières et de couleurs. Se chausser c’est déjà partir en voyage. J’ai pensé à l’idée de ces malles cossues portés par les transatlantiques. L’ébène de Macassar évoquait l’Afrique, le rouge Moissonnier la Chine, la soie rose crocus un peu baroque ou la toile Mc Intosh ramenaient quant à elles un parfum d’Angleterre. L’exotisme des années 30 et le vocabulaire formel des Arts Déco se sont imposés comme un fil rouge naturel.
– Quel est le détail de ce meuble que vous affectionnez le plus ?
J’aime tout particulièrement son galbe, notamment celui des portes totalement arrondies qui viennent s’accrocher au meuble et l’ouvrent à la manière d’un cabinet de curiosité. C’est simple et résolument moderne.
– Y aura t’il une suite ?
C’est beaucoup trop tôt pour le dire, mais l’envie est là. Ce dressing peut se décliner pour les sacs ou bien d’autres usages. Il appelle aussi à la création de canapés ou de fauteuils qui lui feraient écho. Avec Moissonnier le champ des possibles est tellement vaste qu’il est difficile de ne pas laisser son imaginaire vagabonder,…
A PROPOS DE MOISSONNIER
Implantée depuis 1885 à Bourg en Bresse, Moissonnier illustre la tradition et l’avant-garde de l’ébénisterie française. Véritable griffe de la haute décoration, la manufacture qui produit l’intégralité de ses collections en France a inventé un style unique au carrefour des références historiques et de l’avant-garde esthétique.
Première marque à avoir osé la couleur, mais aussi les imprimés sur les formes du mobilier classique, Moissonnier ouvre des voies en permanence avec la recherche de nouvelles textures de patines,
l’emploi de tissus étonnants, mais aussi la remise au goût du jour de formes oubliées, glanées dans les allées des puces et des brocantes. Figure emblématique de l’artisan-créateur, Emile Moissonnier son fondateur, continue d’inspirer les descendants de la maison et d’insuffler cet élan créatif. Chaque saison, la maison imagine des pièces d’exception, à l’image forte, et au décor peint à la main par Caroline Moissonnier (4ème génération de la famille).
Moissonnier dispose également d’un bureau d’études chargé de répondre à toutes les demandes particulières et met ainsi les savoir-faire de ses ateliers et de ses équipes à la disposition de ses clients pour concevoir des projets de décoration autour de l’art de vivre à la française.
Aussi, fort du lancement de nouvelles collections tous les ans, d’une capacité à personnaliser les finitions de chacun de ses modèles et de produire sur demande des créations spéciales, Moissonnier est aujourd’hui le partenaire privilégié des acteurs de la prescription internationale et de l’hôtellerie de luxe.SHOWROOM
52, rue de l’Université
75007 Paris
Tél.: 01.42.61.84.88
www.moissonnier.com
&
www.jmweston.fr
Crédits photos : Moissonnier & Michel Perry & 14 septembre
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